mercredi 14 octobre 2009

Petit conseil aux auteur(e)s

Je partage cette grande, et le mot est faible, surprise... Mon livre Simon et le chasseur de dragons est finaliste pour le prix de la Gouverneur Générale, catégorie jeunesse - texte.

J'en profite pour faire remarquer aux auteurs qui lisent ce blogue, qu'il ne faut pas se décourager. Ce qui ne plait pas à un éditeur n'est pas nécessairement sans valeur. Plusieurs raisons font qu'un éditeur accepte ou refuse un texte. Notre texte avait été accepté par seulement un autre éditeur à part les Éditions du CHU Ste-Justine.

Aussi, ce qui ne correspond pas aux critères de la sélection annuelle de Communication-Jeunesse n'est pas nécessairement sans valeur; comme je l'ai déjà mentionné notre livre n'est pas de la sélection annuelle 2009, 314 titres, qui propose le meilleur de la production littéraire jeunesse du Québec et du Canada francophone. Tout est  tellement subjectif; tous ces concours ou sélections sont un peu injustes.

6 commentaires:

  1. Félicitations ! Ce prix en est un de taille. Savoure ces beaux moments.
    Et merci de nous rappeler qu'il ne faut jamais se décourager.Encore une fois Bravo !

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  2. Qu'est-ce qui fait qu'un éditeur X accepte un manuscrit refusé pour des raisons Y par d'autres éditeurs? Pourquoi les faiblesses révélées par un ne dérangent pas un autre? Simple question d'interprétation?

    Bravo pour votre prix!

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  3. Merci.

    Je vais donner quelques raisons qui me viennent à l'esprit. Mais je parle avec mon expérience limitée d'éditeur en jeunesse.

    Première raison: on ne peut publier tout ce qui mérite de l'être. Chaque éditeur est limité par une certaine capacité de production, tant au niveau humain que financier. Il faut faire des choix.

    Autre raison, la politique éditoriale. Par exemple, certains éditeurs en jeunesse ne veulent pas faire d'albums parce que c'est trop coûteux. Certains privilégient des textes qui pourront devenir des séries. Certains éditeurs sous-estiment l'intelligence des enfants en imposant des limites de mots trop basses ou un niveau de vocabulaire trop bas (selon le groupe d'âges).

    Aussi au niveau de la politique éditoriale, certains textes, même s'ils sont excellents, ne cadrent avec rien de ce que fait l'éditeur; pour publier certains textes, il devrait créer de nouvelles collections et ça demande un investissement pour la développer et la promouvoir. Nous avons réglé un peu ce problème au niveau des albums en créant une collection "hors-collection" que nous avons nommé Collection Trouvailles.

    Un sujet ou un style particulier ne plait pas nécessairement à tous. C'est vraiment une question de goût.

    Certains textes n'ont pas le même potentiel commercial que d'autres. On ne peut publier que des titres qui ne feront pas leurs frais, même si on les aime beaucoup. Il faut publier des choses qui rapporteront des profits.

    Y'a aussi le fait que la plupart des éditeurs favorisent leurs auteurs maison. Ça enlève un peu de place aussi.

    J'ai probablement oublier certaines choses... Ne vous gênez surtout pas pour compléter, questionner ou contredire.

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  4. Merci pour votre réponse. Vous avez certainement deviné que j'ai eu un refus, mais je ne l'avais pas envoyé à un seul. Vos conseils m'ont convaincu que l'attente vaut la peine!

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  5. Ça ne marche pas à tous les coups. Notre livre Simon et le chasseur de dragons est certainement le 6e ou 7e manuscrit que nous avons envoyé, et le premier accepté.

    J'espère que ça va marcher plus vite pour vous.

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