dimanche 4 octobre 2009

Communication-Jeunesse / Magazine Lurelu

Je vais finaliser la liste des endroits que je connais où l'on peut obtenir un peu de visibilité. Premièrement, l'organisme Communication-Jeunesse (www.communication-jeunesse.qc.ca) dont le but est de soutenir la littérature pour la jeunesse québécoise et canadienne-française, et d'organiser des activités pour promouvoir la lecture auprès des jeunes. Et elle remplit bien son rôle.

Pour un éditeur, la première étape est de faire partie du répertoire des maisons d'édition sur le site de Communication-Jeunesse en faisant parvenir par courriel ( com.jeunesse@videotron.ca ) une page d'informations donnant les coordonnées et une description de la maison d'édition. La politique éditoriale et les diverses collections peuvent aussi y être décrites.

À chaque nouvelle publication, 6 exemplaires du titre peuvent être envoyés à:

Communication-Jeunesse
1685 rue Fleury Est
Bureau 200
Montréal, Qc
H2C 1T1

Le livre fera alors partie de la liste des nouveautés sur le site Internet et sera considéré pour le sélection annuelle de Communication-Jeunesse qui existe pour proposer, d'après ce qui est dit sur le site Internet, le meilleur de la production littéraire jeunesse du Québec et du Canada francophone. La sélection 2009-2010 comporte 314 des 673 titres que l'organisme a reçus entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2009. Malgré le fait que des critères de sélection soient définis, la subjectivité joue toujours un grand rôle dans le choix de ce qui est bon, intéressant, divertissant... Et je trouve cette pratique un peu injuste pour tous les bons livres qui ne sont pas choisis dans la sélection annuelle. Parce qu'il y a certainement de bons titres qui  ne sont pas choisis. Je crains que les consommateurs de livres croient qu'un livre est sans intérêt s'il ne se retrouve pas dans la sélection annuelle. J'ai l'impression que Communication-Jeunesse se proclame le juge infaillible de la qualité en littérature-jeunesse. Je me souviens d'une sortie publique de Communication-Jeunesse contre Jade Bérubé, chroniqueuse de littérature jeunesse au journal La Presse, parce qu'elle avait, avec l'aide de libraires et bibliothécaires, établi une liste des 100 meilleurs albums et qu'il y avait une très faible proportion de titres québécois. Dans cette lettre à ses membres et aux médias, Communication-Jeunesse prétendait que la liste de madame Bérubé était n'importe quoi à cause des gens qui avaient fait la sélection. Mais la sélection de Communication-Jeunesse est établie exactement de la même façon, par des gens ni plus, ni moins qualifiés pour juger de ce qu'il serait bon d'avoir lu. Ça ne veut pas dire que je suis d'accord avec la trop grande place accordée à la littérature étrangère, en particulier jeunesse, dans les médias, mais je n'avais pas apprécié l'attitude prétentieuse de Communication-Jeunesse. Surtout que madame Bérubé avait recommandé dans une de ses chroniques de Noël les deux livres de Noël que j'ai édités, et que ces deux livres n'avait pas été choisis pour la sélection annuelle...

Pour que le livre apparaisse dans la section des critiques littéraires du magazine Lurelu, il faut faire parvenir 2 exemplaires à:

LURELU
4388, rue Saint-Denis
Bureau 305
Montréal, Qc
H2J 2L1

Encore une fois, ça donne de la visibilité, mais c'est un peu risqué aussi de se prêter à ce jeu, parce que la subjectivité y est encore plus évidente, et les critiques sont parfois sévères. Si on fait parvenir un livre à un journaliste, il n'en parlera pas s'il n'a pas aimé; il y a tellement de bons livres qui méritent qu'on parlent d'eux qu'un journaliste intelligent ne gaspillera pas le peu d'espace qu'on lui accorde pour parler de mauvais livres. Par contre, dans Lurelu, tous les livres, ou presque sont critiqués. Et comme c'est un gros travail, plusieurs personnes doivent contribuer, d'où la plus grande part de subjectivité.






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