mercredi 19 janvier 2011

Pour auteurs - Un billet qui vous concerne

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J'ai vu ce matin un billet sur un comportement que devrait avoir un auteur pour aider un éditeur à accélérer le traitement des manuscrits. Ici 
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18 commentaires:

  1. En effet, prévenir les éditeurs quand notre manuscrit est accepté quelque part et qu'on l'avait soumis ailleurs, ça me semble une bonne pratique. (La seule fois où ça m'est arrivé, j'ai pas eu le temps de prévenir le deuxième éditeur, juste pour faire exprès...)

    Sauf que... on peut-tu dire un mot aussi au sujet des éditeurs qui refusent un texte sans nous prévenir?

    La politesse, ça marche à deux...

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  2. C'est la moindre des choses, à mon avis.

    Au nombre de soumissions que vous recevez, s'il faut en plus perdre votre temps à en lire qui sont déjà acceptées ailleurs...

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  3. @Gen: Y'a des éditeurs qui font ça? :-)

    Je suis d'accord avec toi. C'est pour ça que j'ai décidé de ne plus accepter de manuscrits pour 6 mois; je n'arrivais plus à répondre. Y'a des auteurs à qui je n'ai pas répondu et qui m'ont envoyé leurs manuscrit il y a près de deux ans... Mais je vais le faire bientôt, même si c'est juste pour dire qu'on n'a pas encore eu le temps de les lire.

    Le pire c'est que je pense que certains éditeurs ne se donnent même pas la peine d'envoyer d'accusés de réception.

    @Pat: Quand c'est un texte d'album de 1500 mots, c'est pas trop pire. Pour un roman de 400 pages, c'est plus choquant. Quoique s'il a été accepté ailleurs c'est qu'il était intéressant et qu'on a pu le lire avant tout le monde :-)

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  4. @Pierre : Oui, y'a des éditeurs qui font ça. Pas d'accusé de réception et/ou jamais de réponse, ni positive, ni négative.

    Avec les revues à thème, au moins, on sait qu'on a été refusés quand la revue sort sans contenir notre texte!!!

    Alors je salue (encore) le professionnalisme de Trampoline qui prend la peine d'avertir quand elle est débordée!

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  5. Est-ce un phénomène nouveau ce comportement des éditeurs? Peut-être qu'ils sont vraiment incapables de répondre parce qu'ils sont inondés de manuscrits? Peut-être que plus de gens écrivent et veulent se faire éditer.

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  6. Je ne sais pas si les éditeurs ont plus de manuscrits à lire, mais je crois que de part et d'autre, les intervenants ont grandement avantage à privilégier une bonne communication entre eux.

    Un auteur bien traité par l'éditeur (même en cas de refus) reviendra peut-être plus tard avec un super manuscrit... Et un éditeur qui vient d'économiser du temps gardera peut-être en mémoire le nom de cet auteur professionnel dans sa démarche... Tout le monde y gagne! :D

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  7. En effet. Mais peut-être que pour un éditeur plus important ça devient impossible de maintenir une bonne communication avec chaque personne qui soumet un projet. Je trouve que ce blogue et Facebook nous permettent de communiquer plus facilement. Les auteurs qui sont intéressés peuvent savoir ce qu'on fait, où on en est rendu. C'est peut-être un moyen seulement possible pour un petit éditeur.

    Depuis que j'ai à traiter tous ces manuscrits que je reçois je suis un peu plus compréhensif face aux éditeurs qui prennent énormément de temps à répondre, ou ne répondent pas. Dans le fond, s'ils ne répondent pas c'est qu'ils ne sont pas intéressés. Et comme presque tous ne font qu'envoyer une lettre standard de refus, la réponse officielle n'est pas si importante que ça. Je trouve plus important d'envoyer un accusé de réception; au moins on sait que le manuscrit a été reçu.

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  8. Considérant une maison comme Québec Amérique, qui reçoit entre 800 et 1000 manuscrits par année, ou encore Mortagne, qui naviguait dans les 400 quand j'y ai fait mon entrée (2007), il ne faut pas s'étonner de ne pas avoir d'accusé de réception... ;)

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  9. Je crois que le plupart envoie des accusés de réception, non? Il y 2-3 ans que je n'ai pas envoyé de mes manuscrits à plusieurs maisons d'édition, mais dans le temps, il me semble qu'ils envoyaient tous des accusés de réception. Est-ce que ça a changé?

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  10. Pour ma part, j'ai approché seulement 4 maisons d'édition dans ma vie, toute de grande taille, et aucune ne m'a envoyé d'accusé de réception. C'était à la fin de 2006...

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  11. Peut-être que dans le jeunesse c'est différent parce que les maisons où j'envoyais mes textes étaient plus petites. Mais Québec-Amérique m'avait envoyé un accusé de réception en tout cas. Et les autres plus importantes qui me viennent à l'esprit: Soulières, Courte Échelle, Dominique et Cie, Tisseyre, Bayard-Canada... Mais c'est intéressant. Merci d'avoir partagé ton expérience!

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  12. Très intéressant votre lien et vos réponses. Je suis d'accord qu'il faut être respectueux quand on fait affaire avec une maison d'édition, mais hélas, ce n'est pas toujours fait des deux côtés. Je pense que les raisons sont soit de la négligence ou un manque d'éthique, soit justement le débordement des maisons d'édition.

    Je n'ai pas encore beaucoup expérimenté la chose. Mais je peux vous raconter une anecdote. J'ai découvert l'automne passé qu'un de mes textes avait été publié dans une revue qui avait paru au printemps de la même année. Je ne l'ai donc su que plus tard. Vraiment bizarre comme situation. Je ne m'en suis pas formalisée, mais il y en a qui auraient décidé de ne plus avoir affaire à elle.

    @Isabelle : Je suis d'accord avec toi, il y a des éditeurs qui manquent leurs coups - parfois - en n'accordant pas ou très peu d'intérêts à des auteurs qui plus tard auraient fait leurs renommés. Mais l'enjeu revient au hasard et à la chance d'avoir pu les intéresser ou non.

    @Gen : Il m'est arrivé une fois d'écrire à une revue et n'avoir jamais eu de réponses. (Est-ce que ça rentre aussi dans le manque d'éthique, mais ici, pour les clients?)

    (J'espère que je n'ai pas trop pris d'espace.) Au plaisir de vous lire à nouveau.

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  13. En effet c'est vraiment bizarre de publier sans prendre la peine d'informer l'auteure. Ils doivent certainement indiquer quelque part dans leurs politiques que le fait de soumettre un texte leur cède automatiquement les droits pour le publier?

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  14. Il s'agissait d'une revue étudiante, monsieur. À ce qu'on m'a dit, la personne responsable des communications n'avait pas fait son travail. Au moins, ce n'était pas ma toute première publication. Le choc de l'apprendre avait été moins retentissant pour moi.

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  15. Ah! D'accord. Au moins c'est juste parce que c'est une erreur et non leur pratique habituelle.

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  16. La semaine dernière, j'ai envoyé, à plusieurs maisons d'édition, une histoire pour album. Dans mes enveloppes, j'inclus toujours une autre enveloppe déjà timbrée, avec mon adresse inscrite dessus, et un petit accusé de réception que l'éditeur a juste à compléter et à me retourner. Aucun frais de sa part, que quelques secondes. Ça fonctionne très bien. Jusqu'à maintenant, trois enveloppes de retour me sont parvenues par la poste et j'ai eu deux accusés de réception par courriel.
    Donc, pour recevoir un accusé de réception d'un éditeur, il faut se mettre à sa place et lui faciliter la tâche. Il en a plein les bras, des manuscrits ! ;)

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  17. Brillante cette idée. J'avais jamais pensé à ça! Merci de partager.

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