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Dans un précédent billet j'annonçais les projets officiels pour l'année. Nous avons décidé d'inverser deux titres: Mon calepin picoté avec un canard dessus, de Sylvie et moi, sera remplacé par Lapin-Chagrin et les jours d'Elko, de Sylvie Nicolas. Notre texte sera reporté à plus tard dans l'année, ou plus vraisemblablement au début de 2012.
Deux raisons ont motivé cette décision. La première est que le texte de Sylvie Nicolas est vraiment très beau et que j'ai hâte de le publier (pas que mon texte n'est pas beau!!! :-) ).
L'autre raison est stratégique et concerne les subventions du Conseils des Arts du Canada. Nous devons produire un minimum de 4 titres admissibles pour pouvoir demander la subvention en 2012. Mais je préfère toujours en démarrer au moins un de plus au cas où il y aurait retard dans la production d'un des titres choisis. Donc, cette année, il fallait en choisir au moins 5. Comme le livre d'Élisabeth Vonarburg n'est pas admissible parce que c'est une réédition, nous en avons donc 6 au programme. Si j'avais inclu mon texte, il aurait fallu en inclure un 7ième parce que "la production des propriétaires ou employés de la maison doit compter pour moins de 25% de la production de l'année pour être admissible".
Tant que nous n'avons pas eu le verdict du Conseil des Arts pour les subventions de cette année, nous ne pouvons nous engager à faire plus de livres que le minimum requis. Si le jury du Conseil des Arts décidait cette année que notre production 2010 ne mérite pas de subventions nous ne pourrons faire plus que les 6 livres annoncés. L'investissement requis pour ces 6 livres est d'au moins 30,000$, et étant donné que nous produirons 3 albums qui coûtent chers et ne se vendent jamais à des milliers d'exemplaires (à moins d'être un auteur vedette) les ventes ne pourraient jamais couvrir ces dépenses.
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Dommage pour ton texte, mais ce n'est que partie remise :)
RépondreSupprimerEt on va l'avoir la subvention! :)
Quand tu liras celui de Sylvie Nicolas, tu comprendras pourquoi je lui cède volontier ma place! Mais elle n'a rien demandé. Ça ne la dérangeait pas dutout d'attendre quelques mois de plus.
RépondreSupprimerJe crois aussi qu'on va avoir la subvention, mais je ne peux présumer de l'évaluation que fera le jury de cette année, ni de la production de tous les autres qui la veulent aussi.
Comme j'avais déjà aimé ton texte, j'ai bien hâte de lire celui de Sylvie! :)
RépondreSupprimerSi tout se déroule comme prévu, les trois albums seront prêts à peu près en même temps que ton livre.
RépondreSupprimerEn tout cas, c'est pas mal compliqué, ces histoires de subventions là! De quoi y perdre son latin... Il faut garder l'oeil ouvert, à ce que je vois! :)
RépondreSupprimerJ'essaie d'en parler un peu pour ceux qui pensent démarrer leur maison d'édition. C'est important de bien connaître ce qui est disponible pour bien en profiter. Dans mon cas la plus intéressante était celle du Conseil des Arts du Canada. Pour d'autres ça peut être des subventions aux jeunes entrepreneurs, ou des subventions à des organismes sans but lucratif. J'aurais probablement du faire plus de recherche sur ces choses avant de démarrer, parce qu'une fois le production de livres enclenchée, surtout quand on fait ça à temps partiel, il est difficile de trouver le temps pour découvrir tout ce qui est disponible.
RépondreSupprimerD'ailleurs, l'ANEL organise la semaine prochaine deux ateliers sur des aspects financiers de l'édition: http://www.anel.qc.ca/Perfectionnement.asp?PageNo=27
Après avoir jeté un oeil à la version préliminaire du texte (c'est pratique d'être ploguée avec l'éditeur...;), j'en tombe en bas de ma chaise!!!
RépondreSupprimerMagnifique et chargé d'émotions! :) J'ai hâte de voir les versions suivantes et les illustrations! :)
;-) Merci!
RépondreSupprimerJe suis chanceux que Sylvie me permette de publier ses textes d'album. Après Pied-de-Puce et L'enfant qui tissait des tapis, je me demandais si elle pourrait un jour me proposer quelque chose d'aussi bien. Peut-être parce que c'est un nouveau texte, je le trouve encore meilleur. Et ce n'est pas peu dire, considérant la qualité des deux autres.
Tu comprends pourquoi j'ai laissé ma place à ce texte maintenant.